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Construit en 1861 pour servir d'écuries à l'empereur Napoléon III, il est finalement rattaché à la Présidence de la République en 1881. L'aile ouest abrita le Conseil supérieur de la magistrature de 1952 à 2011, tandis que l'aile est a accueillie le bureau de la météorologie, depuis devenu Météo-France, déplacé juste à côté en 1947. Aujourd'hui il est occupé par la collection des cadeaux présidentiels, et pas moins de 70 appartements de fonction. Mitterrand y cacha Anne Pingeot et leur fille Mazarine.
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C'est le comte d'Évreux, alors gouverneur d'Île-de-France, qui fait construire en 1720 un somptueux hôtel particulier au milieu des cultures maraîchères le long du « Grand Cour », devenu depuis les Champs-Élysées, sur un terrain acheté à l'époque une bouchée de pain. Acquis en 1753 par Louis XV pour la marquise de pompadour, il devient un café-concert jusqu'en 1799, puis est transformé en palais par les Napoléon. C'est en 1879 qu'il devient résidence présidentielle.
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Le château de Souzy-la-Briche est construit entre 1815 et 1830. Son ancien propriétaire, le banquier Jean-Jacques Simon, l'a légué « au plus haut personnage de l'État », on a supposé au Président, avant d'être inhumé dans la chapelle avec femme et chien en 1972. VGE ne viendra qu'une fois, mais Mitterand passera de nombreux weekends avec sa maitresse Anne Pingeot et leur fille Mazarine. C'est François Fillon qui le fit passer sous le giron du premier ministre en 2007, statut qu'il conserve aujourd'hui.
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Le château est à l'origine un monastère essentiellement composé d'un corps de ferme et de bâtiments pour abriter les moines, avant d'être revendu en 1616. La marquise de Pompadour l'achète en 1748 pour s'y détendre et surveiller la construction, à Meudon, de son château de Bellevue. Elle y ajoute de nouveaux embellissements et y accueille Louis XV. Situé sur la commune de La Celle-Saint-Cloud, il est la propriété actuelle du ministère des Affaires étrangères qui y loge les hôtes étrangers du gouvernement.
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L'hôtel Matignon est terminé en 1723 par Jacques III de Goyon, sir de Matignon. Son fils en hérite et devient prince de Monaco par alliance. Il passe ensuite successivement dans les mains de Tayllerand, Napoléon 1er, Louis XVIII qui l'échange contre le palais de l'Élysée, puis le duc de Galliera et sa femme en 1852. L'hôtel devient ambassade d'Autriche-Hongrie en 1886, est saisi en 14-18, puis devient la résidence du président du Conseil des ministres en 1934. Son parc privé est le plus grand de Paris.
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Le comte de Montmorin, ministre des affaires étrangères de Louis XVI, fait bâtir son hôtel en 1787 par Alexandre-Théodore Brongniart (celui de la Bourse). Dans "Mémoire d'Outre-tombe", Chateaubriand raconte ses ballades avec la fille de Montmorin dans le jardin. Le général napoléonien Jean Rapp le récupère, avant qu'il ne soit racheté en 1846 par les Frères des Écoles Chrétiennes, qui élevèrent les bâtiments autour. Il devient le siège du ministère des Colonies en 1906, devenu Outre-Mer en 1946. Plus joli.
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L'hôtel est édifié en 1714 par l'architecte Jean-Baptiste Alexandre Le Blond pour la marquise de Seissac. Il est racheté par le comte d'Orsay en 1769, qui fait ramener de Rome les colonnes du temple de Neron, les boiseries venant du château de Marly. Racheté par Barbet de Jouy, qui en plus de faire de la toile (de Jouy), perça la rue à son nom et fit sûrelever l'hôtel d'un étage par Louis Visconti. L'État l'acquiert en 1948 pour en faire la Haute Cour de Justice, puis le commissariat à l'énergie atomique.
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Situé au 37 Quai d'Orsay (d'où la métonymie), l'hôtel du ministère des Affaires Etrangères fut le premier bâtiment à avoir été construit spécifiquement pour de telles fonctions. Initiés sous l'impulsion du chef de la diplomatie française sous Louis-Philippe, les travaux s'achevèrent en 1856, sous Napoléon III, du fait de la Révolution de 1848. Malgré sa jeune histoire, ce bâtiment fut un témoin de la grande Histoire, notamment lors du traité de Versailles ou pour la fondation de la communauté européenne.
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Débuté en 1724, l'hôtel est terminé en 1733 par la princesse de Conti. En 1776, son petit-fils le cède au comte de Brienne, devenu en 1787 secrétaire d'État de la guerre. En 1802 il est racheté par Lucien Bonaparte, frère de l'empereur, puis par leur mère. Il devient en 1817 la demeure du ministre de la guerre, voit Clémenceau y organiser la victoire en 1917, et De Gaulle y séjourner en 1940 puis de 1944 à 1946 comme chef du gouvernement. Son sous-sol accueillit un des PC nucléaire Jupiter jusqu'en 2017.
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Le maréchal de Roquelaure rachète l'hôtel de Villetaneuse en 1709, puis le transforme radicalement en 1722. Saisi à la Révolution, il est transformé en asile de galeux avant d'être rendu à son propriétaire. Jean-Jacques Cambadécère, successeur de Robespierre, bras droit de Bonaparte et un des principaux auteurs du Code Civil, rachète l'hôtel en 1808 et y réside jusqu'à son exil en 1816. Affecté au ministère des Travaux publics en 1839, c'est l'un des mieux conservés et des plus riches du faubourg.
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L'hôtel de Villeroy est bâti en 1724 par François Debias-Aubry, également architecte de l'hôtel de Brienne (ministère de la Défense), et de l'hôtel Dubouillon (Beaux-Arts de Paris). Érigé pour l'actrice Charlotte Desmares dite "Lolotte" par le banquier suisse Hogguer. Confisqué comme bien national en 1794, l'État y installe l'inspection de santé militaire, puis en 1831 le ministère du Commerce, des Travaux publics et de l'Agriculture, et en 1881 seul ministère de l'agriculture. Depuis silence, ça pousse !
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Le duc du Châtelet (Lorraine) fait contruire son hôtel en 1776 par Mathurin Cherpitel, auteur de l'hôtel de Rochechouart (ministère de l'éducation) et de l'église du Gros-Caillou. Le duc guillotiné en 1793, l'École des Ponts & Chaussés s'y installe. Il accueille ensuite l'intendance de l'Empereur, l'ambassade de Turquie, celle d'Autriche, et enfin l'archevéché de Paris. Rénové par Baltard, l'hôtel devient la résidence du récent ministère du Travail en 1906. Les accords de Grenelle de mai 68 y sont signé.
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L'hôtel est bâti en 1776 pour la vicomtesse de Rochechouard par Mathurin Cherpitel, également auteur de l'hôtel du Châtelet (ministère du Travail). Le duc de Castiglione le rachète en 1807 puis le loue au naissant ministère de l'Education Nationale, qui en devient acquéreur en 1829. Guy de Maupassant y travaille en 1878, puis Jules Ferry y lance l'école républicaine en 1882, affirmant l'obligation de l'instruction, la gratuité et la laïcité de l'enseignement public. Plus fort que Charlemagne !
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Construit à la fin du 17e siècle par le seigneur de Nogent, l'hôtel est acheté en 1708 par le duc de Castries qui le transforme profondément. Sthendal qui fréquente les lieux en parle dans "Le Rouge et le Noir" en 1830. L'hôtel est réquisitionné par l'État en 1946 pour y accueillir le ministère de l'Agriculture, puis celui du Logement et de la Ville, et enfin celui de l'Aménagement du Territoire depuis 1962, alors occupé par Maurice Schumann, ancien résistant et ministre des affaires étrangères de Pompidou.
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L'hôtel aurait été édifié en 1706 par Pierre Caillet, architecte du Palais Bourbon, pour le marquis de Rothelin. Racheté par la princesse de Charolais en 1736, il habrite le ministère de l'Intérieur de 1793 à 1860, puis l'ambassade d'Autriche et le Conseil d'État jusqu'en 1876. Après c'est le ministère de l'Industrie qui squatte, mais on ne sait pas à partir de quand. En 2007 c'est le ministère de l'Immigration qui s'y installe, avec le traitre Éric Besson à sa tête, qui s'y marie tranquilou.
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L'hôtel Le Play est bâti en 1860 par les époux Durand-Fornas, puis racheté par Albert Le Play, fils du précurseur de la sociologie française Frédéric Le Play. Le secrétariat d'État à la Condition féminine est créé en 1974 par VGE et attribué à Françoise Giroud, tandis que le ministère de la Famille est créé en 1978 et dirigé par Simone Veil. Aujourd'hui le ministère a pour mission d'informer les familles, de lutter contre le sexisme et toute forme de violence faites aux femme et aux enfants.
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L'architecte Germain Boffrand acquiert ce terrain en 1710 et y construit deux hôtels. Celui-ci est acheté en 1718 par le comte de Seignelay, tandis que le voisin est acheté par le neveu de Colbert puis Beauharnais, pour devenir l'ambassade de Prusse (depuis Allemagne) en 1870. La direction générale de l'administration et de la fonction publique est créée en 1945, pour conduire la politique relative à la fonction publique, et fait le lien avec les autres employeurs que sont les collectivités territoriales.
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Construit en 1750, cet immeuble accueilla vicomtes et duchesses, avant d'être racheté en 1946 par le ministère de l'éducation, qui y logeat la direction des bibliothèques de France. D'abord rattaché au ministère des Travaux Publics, le ministère du logement prit son indépendance en 1953, non sans être balladé depuis. Un comble. Son but est de favoriser la mixité sociale, planifier le Grand Paris, les territoires périurbains et lancer des projets innovants pour des villes durables. Comme BattleParis '
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L'hôtel est construit en 1704 pour les ducs de Broglie par Germain Boffrand, également auteur des hôtels de Soubise (Archives Nationales), de Seignelay (ministère de la Fonction Publique), du Petit Luxembourg et du château de Roissy (détruit). Le Ministère de la Ville est créé en 1990 par Mitterand suite aux émeutes de Vaux-en-Velin. Il a depuis été rattaché à tout un tas d'autres ministères (santé, territoire, emploi.), avant que Manuel Valls ne lui adjoigne la jeunesse et les sports en 2014.
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L'hôtel est bâti en 1768 pour le marquis de Cassini, ancien mousquetaire et petit-fils de l'astronome italien éponyme, fondateur de l'Observatoire de Paris. Reconstruit en 1863, il est acheté par l'État en 1974. Il abrite aujourd'hui le Ministère de la réforme de l'Etat et de la Simplification, qui soutient la transformation du pays par le numérique et l'innovation publique, pour renforcer l'attractivité de l'économie française, garantir la cohésion sociale, l'égalité des droits et des chances pour tous.
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L'hôtel de Bourvallais est construit en 1699, quelques années après l'aménagement d'une place à la gloire du Roi-Soleil, future place Vendôme. À l'origine, cet hôtel appartient à Guillaume de Vieuxville avant qu'il ne soit racheté par Poisson de Bourvallais. En 1715, ce dernier, après avoir détourné de l'argent, se retrouve embastillé. En guise de caution, il cède au Régent son hôtel particulier, qui sera 3 ans plus tard attribué à la Chancelerie de France, devenue à la Révolution ministère de la Justice.
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Le ministère de la Culture et de la Communication a été créé en France en 1959 par le Général De Gaulle et attribué à André Malraux. Sont sous la tutelle de ce ministère : Les 4 Beaux-Arts, la musique, la danse, les arts de rue, le cinéma, le théatre, l'opéra, les arts décoratifs ainsi que les monuments historiques et toutes les écoles correspondantes. La principale mission de ce ministère est de rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l'humanité, en commençant par la France.
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Pierre Becoud fonde son collège en 1353, devenu plus tard par déformation le collège Boncourt. Parmis les anciens élèves se trouvent des auteurs de la Pléïade, dont Etienne Jodelle, qui y fait représenter en 1553 Cléopatre Captive et l'Eugène, premières pièces humanistes. En 1638 les collèges de Navarre, Boncourt et Tournai sont réunis. Le pavillon débuté en 1738 n'est terminé qu'en 1830 pour accueillir l'école Polythechnique. Partie en 1976, Quinze ministres de l'Enseignement Supérieur s'y sont succédé.
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Le ministère des Finances était situé depuis les débuts de la IIIe République (1870) dans l'aile Richelieu du Palais du Louvre. Suite aux travaux du « Grand Louvre » de Mitterand, il déménage à Bercy dans l'ancien ministère des Anciens Combattants, toujours visible aujourd'hui au 139 rue de Bercy. La construction des nouveaux locaux s'étend de 1981 à 1988, dont le très visible bâtiment Colbert, du nom de l'ancien intendant des finances, avec ses 370m de long plongeant dans la Seine. Bercy qui ?
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Inventé en 1936 sous le Front Populaire, le secrétariat d'État à la Jeunesse et au Sport devient ministère de plein droit en 1966. De nombreux sportifs eurent la charges de ce ministère, comme l'alpiniste Maurice Herzog, premier à avoir gravi 8 000m en 1950, le champion de 110m haie Guy Drut, l'escrimeur Jean-François Lamour, le rugbyman Bernard Laporte ou le judoka David Douillet, avec ses pièces jaunes. Autrefois situé dans la tour Olivier de Serres (Vaugirard), il emmenage avenue de France en 2004.
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En 1929 Louis Loucheur, ministre du Travail, de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociale, décide d'édifier des bâtiments administratifs sur d'anciens terrains militaires, à 2 pas de l'École militaire. Il réquisitionne pour cela l'architecte Guillaume Tronchet, qui le réalise avec un riche décor intérieur Art-déco. Devenu en 2012 le ministère des Affaires sociales et de la Santé, il met en œuvre la politique du gouvernement concernant les affaires sociales, la solidarité et la santé publique.
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Situé à deux pas de l'Élysée, l'hôtel de Beauvau a d'abord appartenu à un certain Pierre Camus au début du 18e siècle. Les ministres de la Guerre de Louis XVI puis de Louis XVIII ont ensuite siégé dans ce lieu. Ce n'est qu'en 1861 que le ministère de l'Intérieur, alors hébergé au Louvre, devient propriétaire de ce vaste terrain. Il s'étend aujourd'hui sur de nombreuses annexes, notamment rue de Cambacérès, du nom du ministre de Napoléon dont le bureau est occupé par le chef de la police.
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L'imprimerie nationale, créée en 1640 par le Cardinal de Richelieu, se fait construire des locaux monumentaux en 1910 sur la plaine de Javel. Une fois l'imprimerie partie à Douai, l'État rachète le bâtiment en 2007 pour y regrouper les différents services du ministère des Affaires Étrangères, dont le ministère de la Coopération. Celui-ci, créé par le général de Gaulle en 1951, avait pour vocation de contribuer au développement des pays décolonisés. C'est sûr que Développement et Francophonie ça sonne mieux.
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Le baron Gustave de Rothschild achète en 1869 deux hôtels à la duchesse de Bauffremont. Il les fait réunir en 1872 par l'architecte Alfred-Philibert Aldrophe, auteur de la synagogue de Versailles et de ce qui deviendra la fondation Dosne-Thiers, place Saint-Georges. Racheté par l'État en 1972, il accueille aujourd'hui les hôtes étrangers du président de la République, auparavant hébergés au Grand Trianon de Versailles. Parce que bon comme on dit, « loin des yeux, loind du cœur ».
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Le site fut dès 1890 un champ de manœuvre militaire, libérant le Champ de Mars. Les bassins d'essai de la Marine Nationale des frères Pereire s'y installent en 1906, suivi du ministère de l'air, créé en 1928, son état-major en 1934, la base aérienne 117 en 1936 et la Direction Générale de l'Armement. En 2007 est décidé que les états-majors de Terre (boulevard Saint-Germain) et de la Marine (place Concorde) rejoignent le site pour former l'ultra-moderne « Hexagone Balard », inauguré en 2015 par Hollande.
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Ce pavillon de chasse est construit en 1787 par le prince de Poix, capitaine des chasses et gouverneur de Versailles, juste à côté de la ménagerie royale. De Gaulle l'attribue aux Premiers Ministres en 1959 ; Malraux y a donc logé après un attentat de l'OAS en 1962, et a refait la déco. Michel Rocard y ajoute une piscine et un cours de tennis en 1988, Lionel Jospin y emménage, avant que Nicolas Sarkozy ne s'approprie « le meilleur du job », dixit Raffarin, tranquilou, en 2007.