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Ce lieu doit son nom aux fabriques de tuile autrefois situées ici. Catherine de Médicis y construit à partir de 1564 le palais des Tuileries, ainsi qu'un jardin à l'italienne, redessiné par André Le Nôtre en 1664. En 1871 les Communards incendient le Palais, symbole de l'absolutisme versaillais. Malgré le fait qu'une restauration eut été encore possible, il est décidé de le raser en 1882. Le Figaro récupéra les marbres et en fit des presse papiers pour ses abonnés. Belle vue pour un barbecue !
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La « Tournelle » était le nom d'une tour de l'enceinte de Philippe Auguste datant du 12e siècle, attenante à la porte Saint-Bernard. Elle est remplacée au début du 15e siècle par un château. Saint Vincent-de-Paul proposa d'y loger les galériens, précédemment enfermés à la Conciergerie en attendant d'être extradé vers Marseille deux fois par an. Détruit en 1792, il est aujourd'hui remplacé par la Tour d'Argent. Le coup de fourchette c'est quand même moins galère.
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Le Palais est commandé en 1667 par Jacques de Souvré, Grand Prieur du Temple et abbé du Mont Saint-Michel, à Pierre Delisle-Mansart, petit neveu du célèbre architecte. Situé dans l'enclos du Temple, conservé après la dissolution des Templiers en 1311, on n'y payait pas d'impôts et il devint le ghetto des nobles boudés par le Roi à Versailles. Il eut le temps d'accueillir le jeune Mozart, 10 ans à l'époque, avant d'être démoli, probablement par Napoléon 1er, vers 1810.
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Ici s'étendait vers l'an mil des vignes en faibles pentes, appelées le « val vert ». Pile à cette époque Robert II, dit le pieux, y construit un château pour ses amours avec Berthe de bourgogne, sa cousine au 3e degré. Le pape et ses sujets n'aimant pas trop ça, il se sépare de Berthe et le château tombe à l'abandon. Devenu au fil des ans un repère de brigand hanté par le diable lui-même, en naîtra l'expression « aller au diable-vauvert ». En 1257 Saint Louis le refile au Chartreux, qui exorcisent tout ça.
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Construit en 1713 au milieu d'un vaste jardin, la demeure est achetée en 1739 par le Comte de Charolais, qui en fait son château. Personnage jaloux et violent, il y calfeutra durant 20 ans sa maîtresse, madame de Courchamp. À la mort du Comte en 1765, le château fut vendu à Nicolas Chefdeville, joueur de musette du Roi, qui en fit une fabrique d'instruments. Devenu prison pour femmes en 1777, il est rasé par le banquier Genella vers 1840, avant que la rue Maubeuge ne lui passe dessus.
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La famille Porcheron possédait ici quelques maisons vers 1290, donnant leur nom au quartier, avant d'y contruire une forteresse vers 1310. La famille LeCoq débarque en 1380 pour acheter la propriété et remettre le château à son goût. Huges Le Coq deviendra d'ailleurs prévôt des marchands (maire de Paris quoi) entre 1420 et 1436. De porc il restera coq jusqu'à la Révolution, où il tomba à l'abandon avant d'être rasé par les travaux Haussmaniens... à part la fontaine au fond de l'avenue du Coq.
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Construit entre 1775 et 1795, le Château-Rouge était en fait un petit manoir. En 1814, il sert de poste de commandement à la défense de Paris. A partir de 1844, une grande partie du domaine est transformé en lotissement. Le château, quant à lui, est transformé en bal public en 1847 puis affecté temporairement à la Garde nationale pendant le siège de 1870. Le bal public ferme ses portes en 1882 avant d'être finalement démoli en 1889. Entre militaires et valses, on ne sait plus sur quel pied danser !
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L'existence du château est attestée par les titres de propriété des prêtres de la Mission Saint-Lazare, plus balèzes que ceux de la Mission Impossible. Il est vendu en 1687 par un(e) certain(e) Marie David à Jean Robert, curé d'Égry-en-Gâtinais. Après, ça se gâte, vu qu'il est cédé au sieur Brice, vendeur de vin à la Villette, en 1708, qui lui-même le vend en 1709 à un autre vendeur de vin du nom de Caron, avant que les Lazaristes en deviennent ENFIN propriétaires. Il est détruit, mais on ne sait quand.
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Le château de Charonne, ancienne propriété de l’abbaye de Saint-Magloire, fut construit au 16e siècle et reconstruit en 1622 par Honoré Barentin, seigneur de Charonne et conseiller d’Etat qui y reçoit régulièrement le cardinal Richelieu. Racheté en 1647 par la duchesse d'Orléans, elle y installe les religieuses de la congrégation de Notre Dame de la Paix. Le château change encore plusieurs fois de propriétaire, pour finalement être vendu en lotissements en 1794. Il n'en reste plus rien aujourd'hui...
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La Folie Regnault est construite en 1430 sur le Mont-aux-Vignes, anciennement Champ-l'Évèque et futur Mont-Louis, par un épicier parisien, Regnault de Wandonne. Elle fut acquise par les Jésuites deux siècles plus tard, qui y établirent une maison de repos qui fut habitée par le père La Chaise, confesseur de Louis XIV. Vendu par les Jésuites en 1763, le domaine fut acquis par la ville de Paris en 1804 pour être transformé en cimetière… du Père-Lachaise.
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Le Château de Ménilmontant, ou château de Saint-Fargeau, est édifié au 16e siècle dans une forêt sur la colline de Ménilmontant, et racheté en 1695 par l’intendant des Finances Michel Le Pelletier, qui fit construire un nouveau château à côté de l’ancien. Puis, tout s’accélère ! En 1793, le Pelletier autorise l'essai du premier télégraphe de Claude Chappe dans le parc du château, juste avant d'être assassiné. Le cimetière de Belleville remplace le parc en 1808. Du télégraphe à la tombe, comme on dit.
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Ruillus, un propriétaire gallo-romain, donna son nom à sa villa, Rulliacus, devenue plus tard Reuilly. C'est au manoir de Reuilly, que ce (pas si) bon roi Dagobert répudia sa femme Gomatrude en 629, avant de se séparer également du domaine en 637 pour le refiler à son fils Clovis II (le Retour), alors agé de 3 ans. Rattaché à l'abbaye de Saint-Denis vers 990, Jean II le Bon promis le palais en 1359 à Humbert, patriarche d'Alexandrie. Visible sur le plan de Roussel de 1731, il disparait à la Révolution.
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Le « château » était une maison de campagne construite au 18e siècle par un bourgeois fortuné d'Ivry, Monsieur Vieillard, le rentier donc. C'est dire si c'est pas jeune.
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Le château est vraisemblablement construit en 1730, non par le duc de Maine, mais par un certain Pierre Sauvage, officier-ajusteur à la Monnaie de Paris. Il est acheté en 1766 par Elie-Catherine Fréron, critique littéraire ennemi de Voltaire, qui l'agrandi et le transforme en « fantaisie ». Le domaine de 12 hectares comprends alors pas moins de 5 moulins. En 1843 le géographe Jean-Léon Sanis y installe son géorama, avant qu'il ne soit vendu et rasé en 1898 par la Compagnie générale parisienne de tramways.
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Le palais fut conçu par l'architecte Otapon comme une reproduction du palais du Bey de Tunis, pour représenter la Tunisie à l'Exposition universelle de 1867. La Ville de Paris le racheta et le fit reconstruisir en 1869 au sud du parc Montsouris par l'architecte Gabriel Davioud, auteur des théâtres du Chatelet et de l'ancien palais du Trocadéro. L'état y installe en 1876 un observatoire météorologique puis astronomique en 1893. Abandonné en 1974 puis rénové par l'état tunisien, il brûle entièrement en 1991.
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Marie-Charlotte Hippolyte, veuve du compte de Boufflers, acheta ici en 1773 une demeure de campagne. Transformée en château, son immense parc de 10 hectares imaginé par l’anglais Prescott s'étendait jusqu'à la lisière du bois de Boulogne, d'où le surnom de « château invisible ». En 1776 à la mort de son amant le prince de Conti, elle y invite le gratin de l'époque, de Marie-Antoinette au roi Gustave III de Suède. Le domaine est vendu à la duchesse de Montmorency en 1822, puis à Pereire en 1852 qui le lotit.
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Le Château de Grenelle était un manoir possédant sa ferme et un vaste domaine. Il appartenait à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et fut racheté par l’Etat en 1751 afin d’y construire l’Ecole Militaire. Il servit pendant 10 ans de bureau d'études à l'architecte Jacques-Ange Gabriel, puis devint poudrerie. En 1794, une explosion ravagea les environs et fit un millier de victimes ! En 1820, on y installa un gymnase militaire puis ses derniers vestiges disparurent en 1860. Une histoire qui part en fumée.
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Une véritable tuilerie existait ici dès 1248, avant qu'au 16e siècle François 1er installe un pavillon de chasse tranquilou, dans ce domaine de 5 hectares s'étendant jusqu'aux actuelles rues Jean de la Fontaine et Ribéra. En 1782 le marquis de la Tour du Pin fait finalement construire le château, visité par Napoléon, Tayllerand et Adolphe Thiers. En 1855 les religieuses de l'Assomption le transforme en pensionnat et y ajoute un monastère. Chassées en 1906, le domaine est détruit en 1927 et loti. La tuile.
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L'existence d'une ferme fortifiée appartenant à Hénaut le Mastin, bourgeois de Paris, est attestée dès 1318. Progressivement transformée avec des tours, une salle de garde ou encore une prison, le château accueille Jeanne d'Arc le 7 septembre 1429, juste avant qu'elle se fasse dézinguée par les anglais porte Saint-Honoré. Étienne Desfriches, seigneur de Monceaux, y construit la chapelle Saint-Etienne en 1529, ce qui permettait au village d'éviter de crapahuter jusqu'à Clichy. Le tout survivra jusqu'en 1830.
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Édifié en 1381, le château est acheté en 1722 par le banquier Samuel Bernard pour sa maitresse, l'actrice Manon Dancourt, de son vrai nom Marie-Anne-Armande Carton. Leur petit-fils Anne Gabriel de Boulainvilliers qui en hérite deviendra le dernier prevôt de Paris et gouverneur de l'Île de France. Il le loue au fermier général Le Riche de La Popelinière qui y invite le compositeur Jean-Philippe Rameau à monter un orchestre. Épargné à la Révolution, le domaine fut vendu en 1825, rasé et loti.
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Le château du Coq, propriété du banquier Samuel Bernard, fut acheté en 1761 par Louis XV. Son dernier propriétaire fut le baron Erlanger qui morcela la propriété en 1862, pour y creuser une rue à son nom. C'est dans cette rue que s'est suicidé Mike Brant par défenestration le 25 avril 1975, au numéro 6 de la rue. Soit au niveau de l’ancien château. Au numéro 10, Issei Sagawa, dit « le Japonais cannibale », a tué et en partie mangé Renée Hartevelt en juin 1981. Coïncidence ?
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C'est en 1895 que Boni, fantasque comte de Catellane et sa femme Anne Gould, fille du richissime « baron voleur » américain John Gould, achetent 1 hectare de terrain sur l'avenue du Bois (aujourd'hui Foch). Ils demandent à Ernest Sanson de réaliser une copie du Grand Trianon de Versailles, avec un étage en plus. Terminé en 1902, les Castellane y organisent des fêtes somptueuses de 2000 personnes… avant leur divorce en 1906. Malgré les tentatives de sauvegarde, le palais succombe aux promoteurs en 1962.
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Le château de la Briche aurait été construit sur le fief Boniface appartenant en 1365 à l'abbaye de St-Denis. En 1754, on le décrit comme « petit bâtiment solide et déjà ancien, accompagné de deux tourelles et d’un pont-levis, avec chapelle domestique érigée ». L'épouse du fermier général, qui s'en porte acquéreur en 1742, y tint salon littéraire. La naturalisation suisse de l'héritier sauva la Briche, mais ne lui évita pas la démolition vers 1810.
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C'est ici qu'une léproserie, construite en 1315, sera transformée au 15e siècle en seigneurerie de Stains. Achille de Harlay (Davidson), président du parlement de Paris, y construit un château, occupé ensuite par Benoit Dumas, directeur de la Compagnie des Indes. Le pyrotechnicien Jean-Charles Perrinet d'Orval le remplace par un autre, superbe avec son parc de plus de 40 hectares, acheté par Jérôme Bonaparte en 1810. Détruit en 1870, la jolie cité-jardin a poussée sur ses ruines de 1921 à 1933.
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Le château de la Motte est attesté en 1361. En 1741, au-delà des fossés remplis d’eau vive, un hôtel seigneurial cerné de murs sur un domaine de 3ha avec jardins et garennes. Le pont-levis franchi : un grand corps de logis et 2 gros pavillons réunis par une galerie, des remises. Au fond de la cour : grange, bergerie, poulailler, pigeonnier et autres dépendances. Près de la porte : 2 tonnelles et une chapelle. Le portail de style rocaille de l'époque existe toujours, donnant sur la médiathèque Aragon.
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Le château de Blanc-Mesnil est attesté en 1680. En 1755, le château est décrit comme bas, mais solidement bâti et soutenu de 4 pavillons couverts d‘ardoises. Il y a un étage surmonté d’un clocheton. Le château occupe 85 m et est cerné de fossés. 2 pavillons occupent les angles nord-ouest et sud-ouest de la plate-forme. Le château est abandonné à la Révolution et disparait vers 1800. Les pilastres de l’entrée ont été remontés à l’entrée du parc urbain Jacques Duclos.
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L'existence du manoir de Villetaneuse est attestée dès 1367, comme propriété secondaire du baron Charles 1er de Montmorency, descendant d'Hugues Capet. Devenu seigneurerie, son parc de 12 hectares était entouré d'un fossé empli d'eau alimenté par le Crould, cour d'eau traversant Saint-Denis. Ravagé par un incendie en 1815, le château n'est jamais remis en état et disparait définitivement en 1825. En 1883 la « Blanchisserie du Château » s'installe dans l'ancien parc, origine de la zone d'activité actuelle.
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Le château du Vivier est supposé avoir été bâti vers 1580 pour le compte de la famille de Montholon. Mais, il apparaît également sous le nom de « Château des Vertus » au XVIIIe siècle. Les fossés furent comblés entre 1800 et 1839. Il n'en reste aujourd'hui plus aucun vestige.
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Le château de Sainte-Foy était un manoir de l'abbaye de St-Denis doté, en 1577, d'un pont-levis et clos de fossés. En 1634, le château est érigé en fief lorsque les religieux de St-Denis abandonnent l’exercice de la moyenne et de la basse justice sur le lieu et ses dépendances. Il sera transformé en château de plaisance. La construction des voies de chemin de fer entraînera sa démolition. Le site accueille aujourd'hui les usines d'Airbus Hélicoptère.
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Une motte féodale, soit demeure féodale fortifiée, est attestée ici dès le 11e siècle. Le château fut construit en 1584 par Guillaume Perdrier. En ruine au 17e siècle, les plans du 19e siècle le montre encore debout, entouré d'un fossé empli par le ruisseau de Montfort. Il disparait en 1870 pour de bon avec le reste du village, entièrement détruits par le siège de Paris par les prussiens.
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Plusieurs châteaux se sont d'abord succédés ici à partir du 13e siècle. Le château de Roissy, dit des Caramans, construit à partir de 1704 pour Jean-Antoine de Mesmes, fut détruit en 1794 dans le contexte de la révolution française. Se dresse aujourd'hui à la place une ancienne maison particulière construite en 1933 par Georges Regin, devenue maire en 1981. Les vestiges de l'orangerie dans le jardin sont tout ce qui reste du château, symbole d'un pouvoir passé de la noblesse à la république.
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Le château de la Chevrette, Versailles deuillois, fait 51m de façade. Au 1er étage : une dizaine d'appartements, vraisemblablement réservés aux invités de marque et à leurs domestiques. Côté cour : la chapelle. Au 2è étage : les combles, logements des domestiques. Différents pavillons isolés : cuisines, laverie, écuries. Dans le parc, l'orangerie, immense salle de spectacle. Derrière : la ferme de la Chevrette. En 1786, il est détruit, à l'exception de la conciergerie devenue le musée Michel Bourlet.
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Le petit château de Garges ou « château Blondel » était le château qu'Augustin Blondel de Gagny (1695-1776) avait acquis de la part de Jean-Joseph Palerne. Le réaménagement de l'édifice fut confié à Pierre Contant d'Ivry (1698-1777), également architecte-décorateur du château d'Arnouville. Le domaine est laissé à l'abandon par ses propriétaires successifs depuis le XIXe siècle. Or, en 1944, les bombardements alliés sur l'aérodrome du Bourget l'ateignent irrémédiablement. Par suite, il est démoli en 1952.
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Le Grand château de Garches est construit au 18e siècle par Machault d'Arnouville, contrôleur général des finances de Louis XV, après qu'il ait racheté l'essentiel de la seigneurie de Garges, estimée à 25 000 livres. Pendant la Révolution, il est arrêté et meurt en prison. Ses descendants s'exhilent en Allemagne à la suite des émigrés royalistes. Le Grand Château, à l'abandon, est rasé en 1840.
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Des châteaux du haut, erigé en 1645 à l’emplacement du château seigneurial des Montmorency, et du bas, errigé en 1693 sur le fief d’Ort, Louis Bonaparte ne conserva que ce dernier pour la reine Hortense. Entre la séparation d'avec son mari et son exil, elle conserva St-Leu et y donna de brillantes fêtes. En 1816, il fut acquis par le duc de Bourbon, que l'on retrouva pendu en 1830, les pieds touchant le sol... Le château fut vendu, mais son entretien, trop coûteux, entraina sa démolition en 1837.
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C'est Estienne Regnault, premier seigneur de Bagnolet, qui fait édifier ici sa demeure vers l'an 1600. De 1625 à 1636 Étienne Briyois agrandit le domaine sur près de 68 hectares, puis Marie de Bourbon-Condé (ce n'est pas une insulte), y invite le poête Jean Loret vers 1650. Acheté par la duchesse d'Orléans en 1719, il devient un superbe château au parc dessiné par Claude Desgots, petit-neveu de Le Nôtre. Louis Philippe Le Gros vend la propriété en 1769, progressivement démolie et remplacée par un Novotel.
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Le château de Mauperché est construit pour Mathieu Louis de Mauperché, doyen des substituts du procureur général du Parlement de Paris à l’emplacement de la maison de l’architecte Perrard de Montreuil .Construit sur 2 étages, sa porte d’entrée était située face à l’église, avec parc attenant au château. Il fut vendu en 1814 à l’avocat jurisconsulte Nicolas Jean-Baptiste Tripier. En 1844, il est détruit pour permettre le percement des rues de Châlon et Tripier.
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Le maire de Noisy-le-Sec de 1819 à 1829 se porta acquéreur de la ferme et des terrains du Londeau où il fit construire une demeure bourgeoise. Au début des années 1910, désirant fonder un monastère et cherchant des locaux plus grands, les Jésuites de l’Action populaire achetèrent la propriété dite « Château du Londeau » à Noisy-le-Sec.
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Le château est construit à partir de 1658 par François Le Vau, frère de Louis Le Vau, pour Charles-Henri de Malon de Bercy, marquis de Nointel et intendant des finances. Durant le 19e siècle, l'urbanisation de Paris puis l'ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Lyon entraîne le morcelement du parc de 300 hectares conçu par André Le Nôtre. Démoli en 1861, les boiseries du château furent remontées à l'Élysée et ses statues dans le parc de Bagatelle. Restes les écuries rue du Petit-Château à Charenton.
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En 1281, on parle d’un moulin avec maisons. Le tout est acheté par le roi Charles V en 1377. En 1444, il devient manoir, vendu à Nicolas Duru. En 1641, il passe à M. de Falcony puis à René Gaillard en 1671. Enfin château, il est saisi sous la Révolution, vendu en 1808 au baron Rodier Saliège, puis à la famille Joue Dastre en 1833. Le parc devient lotissement au 19e. Le château sert de décors au film Archimède le clochard, avec Jean Gabin, mais est détruit en 1950. Une vraie patate chaude, ce château !
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Le château-Gaillard est cité en 1731, comme « Ville-Maison ». En 1789, les enclos et jardin comportent 15 arpents et demi, et la maison est évaluée 400 livres de valeur locative. Le marquis Dodun de Kéroman, futur maire de la commune de 1813 à 1855, l'acquiert en 1808, et l’habite jusqu’en 1869, époque où il est vendu puis morcelé en logements. C'est alors, une grande bâtisse banale flanquée de 2 pavillons plus bas, avec des communs, une pièce servant de chapelle et une ferme.
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Le Séjour d'Artois est transformé en château de Conflans par Mahaut d'Artois début XIVe siècle. S'y succédent, not., les Ducs de Bourgogne et, à partir de 1673, les Archevêques de Paris. Bien national saisit à la Révolution française comme « Batiment bas jouissant d'une vue exceptionnelle sur la vallée de la Seine, le château se termine à l'ouest par une aile en équerre. Les jardins, de le Nôtre, descendent vers le fleuve par une succession de 3 terrasses ». Il est vendu en lots puis démoli au 20e siècle.
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La demeure est attestée en 1645 comme propriété d'André Lebret, sieur du Grand Boullay. Elle devient château segneurial en 1766 lorsque son propritétaire d'alors, Jacques Maquer, devient le premier seigneur de Fontenay, en rachetant la seigneurerie à grand renfort de pot-de-vin au prieuré de Saint-Victor. Vendu par son héritier à des vignerons en 1798, elle est racheté par le maçon Louis-Jacques Sonnette en 1817. Suite à des difficultés financières, le domaine est morcelé et le château démoli peu après.
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Le château de Beauté sur Marne, construit en 1375 pour Charles V, servit de lieu de villégiature pour Charles VI et pendant l'enfance de Charles VII. Ce dernier l'offrit à Agnès Soral, sa favorite, qui fut dès lors appelée « Dame de Beauté ». À son décès, le château devint ruine et fut rasé en 1626 sur ordre de Richelieu. Des vestiges furent découverts bien plus tard lors des travaux de la ligne de Paris-Bastille à Marnes-en-Brie, en 1859.
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Le château de la Faulotte est érrigé au 17e siècle. Au siècle suivant, le curé de Saint-Eustache, François-Robert Secousse l'acquiert. Transmis avec sa charge à son neveu, il est alors dénommé « Hôtel Secousse » ou « Château Secousse. En 1871, lors du siège de Paris, une batterie d'artillerie est déployée sur la terrasse de la propriété. Après l'armistice, la ville, déjà dévastée, est vandalisée et pillée par les soldats. Le château est démoli en 1896 lors du percement de la rue de l'Abbé Guilleminault.
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Le château de Plaisance est mentionné dés le XIIIe siècle. Le domaine occupe un très vaste emplacement. Les terres qui l’entourent, parcelles de petite taille vouées à la culture des céréales et de la vigne appartiennent au seigneur de Plaisance, tout comme le moulin à vent situé en contrebas de l’allée des Épivans. Il est reconstruit entre 1735 et 1736 par le financier Pâris-Duverney qui le dote de magnifiques jardins. Le château est démolit en 1820 et son parc progressivement morcelé.
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On suppose que le château fut construit en 1650, à l'est d'un parc de 14 hectares s'étendant jusqu'au cimetière du Pré Saint-Gervais. Il fut la résidence du dernier seigneur de Pantin, Jean-François Geffrard comte de Sannois, enfermé à tord par sa famille à l'asile de Charenton en 1786, qui deviendra célèbre en publiant ses Mémoires destinées à le blanchir. Encore debout en 1859, le château disparait peu après et est remplacé par l'école de plein air, construite en 1932-1933 par Florent Nanquette.
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Le domaine des Brières est mentionné en 1384, et une chapelle attestée en 1533. Propriété des ducs du Rohan-Chabot, l’entrée donne sur le chemin de Ménilmontant. L’un des ducs le vend à un industriel en 1760, qui le rase sans autre forme de procès. Encore un coup de Sauron !
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Le château dela seigneurerie a vraisemblablement été édifié à l'emplacement de l'ancien manoir seigneurial, mais sa description n'apparait sur aucun texte avant 1775 où il est décrit comme « un château situé au coeur de Montreuil, rue Marchande (Avenue de la Résistance) appelé le château seigneurial où il y a prisons et salle d’audience, cours et jardins clos de murs contenant le tout environ 7 arpents ».
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Le château de Montreau fut erigé à l'emplacement de la seigneurie éponime. Le domaine comprend un parc de 17 hectare, une chappelle et une demeure de deux étages en L. Au 16e siècle, il appartient aux conseillers au Châtelet et échevins de Paris. Reconstruit à plusieurs reprises, il est acheté en 1860 par Théophile Sueur qui y installe une fabrique de cuirs vernis dans les communs. Partiellement démoli en 1870, il héberge actuellement le Musée de l'histoire vivante.
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Le domaine de Tillemont doit son nom aux magnifiques avenues de tilleuls qui le décoraient. Son propriétaire, Louis-Sébastien Lenain de Tillemont, prêtre, écrivain et historien, mourut dans sa résidence seigneuriale en 1789. Racheté par le groupe de spéculateurs de la « Bande Noire » en 1807, le château fût démoli, ses pierres revendues et ses jardins livrés à la culture. Désormais il est remplacé par l'IUT de Montreuil, un stade et un collège au nom du nain… heu, de l'historien, pardon.
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Le château du Perreux prend la place d'un manoir médiéval en 1697. En 1760, le financier et secrétaire du roi achète terres et seigneurie et y construit un nouveau château, oeuvre d'Etienne-Louis Boullée. Il est rasé vers 1895, mais une aile subsiste rue du Docteur-Faugeroux. Le dernier seigneur du Perreux, Jérôme-Robert Millin du Perreux, financier et directeur de la loterie royale, est guillotiné en 1794. Milieu 19e siècle, les propriétaires des terres et du château décident de lotir le domaine.
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Un premier manoir est édifié vers 1200 par l'orfèvre Jacques Beaucosté. Le terrain est racheté en 1690 par Claude Triboulleau, écuyer et secrétaire du roi chargé des finances, qui remplace le vieux manoir par un château d'apparât. Devenu château de Bondy, s'y ajoute un jardin à la française de 7 hectares. Théâtre de la rédition de Napoléon 1er en 1814 face aux troupes prussiennes et russes, son jardin défiguré par le percement du canal de l'Ourcq en 1822, il est détruit dans l'indifférence générale en 1850.
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En 1325, Jacques Des Jardins, clerc du Roi et vassal du seigneur de Livry, fait don du terrain à l'abbé. Le seigneur n'ayant pas été informé s'en trouve fort couroucé, et décide d'y construire un manoir. Le Roi débarque en 1345 et deal un bakchich à l'abbé pour le calmer. Le manoir devenu château devient le siège de la prévôté du Brichet en 1383, jusqu'au 17e siècle avec l'unification des justices seigneuriales. Désaffecté, des réparations sont listées en 1761, mais il est finalement détruit vers 1820-1830.
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Le château d'Avron est bâti en 1649 à la place de l’hôtel d’Avron. Il est décrit, en 1740, comme « 3 corps de bâtiment en U sur une plate-forme d’environ 4950 m2 ceinte d’un large fossé en eau. Le bâtiment d’habitation est haut de 2 étages sur rez-de-chaussée surélevé, constitué d’un corps central flanqué de 2 pavillons latéraux. 3 ponts permettent d’accéder à la cour d’honneur ». En 1794, le château est transformé en bâtiments d’exploitation. Sa démolition est totale en 1850.
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Tu sais lire wikipédia et écrire des trucs drôles ? BattleParis a besoin de toi ! Envoie-nous un mail à contact@battleparis.com et gagne la médaille « Gratte-Papier ». Les règles d'or :
- 512 caractères maximum,
- Commencer par la toponymie du lieu,
- Poursuivre dans l'ordre chronologique,
- Terminer par une jeu de mot pourri.
Parce que les jeux de mots pourris, c'est notre grande passion <3
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Le château d'Issy fut bâti en 1681 pour Denis Talon, par Pierre Bullet, auteur de la porte Saint-Martin. De 1699 à 1776, la famille Conti l'agrandit et l'embellit. À la Révolution, il est confisqué comme Bien national. Racheté par le Comptoir Central de Crédit en 1857, le parc commence à être loti en 1866. Ce sont les canonniers de la Commune qui, en 1871, mettent le feu au château. Ses ruines resteront 40 ans à l'abandon, avant sa démolition en 1910. Seul subsiste sa façade, au musée Rodin de Meudon.
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Le château de Montrouge est construit vers 1600 pour un membre de la famille des marquis de Châteauneuf, très probablement Charles de l'Aubépine, marquis de Châteauneuf, garde des sceaux sous le cardinal de Richelieu. Il occupera le château de 1650 à 1663, année de son décès. Il sera démoli vers 1815.
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Le château d'Ivry est bâti par le fils de Claude Bosc du Bois, conseiller au Parlement de Paris, sur une terre acquise au 17e siècle dont il hérite. À sa mort, en 1715, le domaine passe successivement au maréchal d'Uxelles, puis à Henri-Camille, marquis de Béringhen. Si la Révolution détruit une grande partie du château, il subsiste encore quelques éléments à proximité de la place Parmentier.
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En 1710, François Paparel, trésorier des guerres de Louis XIV, fait construire un château à Vitry-sur-Seine. Pendant la guerre franco-allemande de 1870 une partie du château est transformée en hôpital pour les blessés du siège de Paris, puis pour la Commune de Paris. Inondé en 1910, lors de la crue de la seine, il est démoli en 1911-1912.
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Le château de Bellevue est édifié pour la marquise de Pompadour, favorite de Louis XV, en 1748. En 1757, elle le cède au Roi. Le château devient maison royale. En 1775, Louis 16 cède le domaine à ses tantes, filles de Louis XV. Les jardins sont réagencés en s’inspirant de Versailles. En 1791, elles s'exilent. Le domaine est alors vendu par adjudication puis laissé à l'abandon, avant d'être racheté en 1823 pour lotir le parc. À l'exception des ailes des Bains et de la Comédie, le château est détruit.
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Au 14e siècle, château-vieux de Meudon est un manoir du Val de Meudon. Le domaine est transformé par la Convention en établissement national notamment pour devenir le « château de la République » et servir de lieu d'expérimentation pour armer le nouveau régime. À ce titre, le château fera l'objet d'une illumination payée par les deniers publics. Il est accidentellement détruit par un incendie, en 1795, lié aux recherches techniques. Le château reste en l'état près d'une dizaine d'années.
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Le château de St-Paul est construit en 1818 à l’emplacement des communs du château de Le Tellier, près de la rue de Jouy. L'arrivée de la ligne de chemin de fer de l’Ouest, en 1838, coupe les jardins en deux. Le château est finalement vendu en 1862 au fondateur des Frères de St-Vincent-de-Paul, qui le surhausse d’un étage. Il est alors utilisé comme pouponnière et orphelinat. Le château est finalement démoli en 1964, pour la construction du groupe scolaire Anatole France.
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Le château des Landes est construit fin 18e siècle sur des terres situées au pide du calvaire du Mont Valérien, par un certatin Léchat Deslandes. Le château est démoli en 1870 par le Génie Français pour dégager les abords du fort. En 1934, la municipalité acquiert le domaine pour y crée un parc municipal.
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En 1698, le duc de Gramont, Maréchal de France, fait édifier un château sur les rives de la Seine, en bordure de Suresnes. Propriété successive des ducs de Guiche et de Penthièvre, il sera démoli en 1881 pour laisser place, aujourd'hui, au conservatoire Jean-Baptiste Lully.
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Le château de Madrid est commencé en 1528 sur l'ordre de François 1er et achevé sous son fils, Henri II. Initialement dénommé « château de Boulogne », c'est une résidence royale au coeur du bois de Boulogne, situé à l'actuelle porte de Madrid à Neuilly. Ses jardins s’étendaient jusqu'à la rue du bois de Boulogne. Il fut entièrement démoli vers 1790.
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Le château de Saint-Cloud, autrement dénommé « château de Gondi », puis « château de Monsieur », orne un parc de 460 hectares. Dans les années 1570, Catherine de Médicis offre à Jérôme de Gondi l'hôtel d'Aulnay, autour duquel il fait construire un château surplombant la Seine. C'est ici qu'Henri III est assassiné, qu'Henri IV est reconnu Roi, et que Napoléon est proclammé Empereur. Occupé par les Prussiens en 1870, le château sera détruit par le feu des canons français, puis rasé.
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Construit en 1636 par Pierre Sablé, conseiller au Parlement, le domaine de Bécon fut détruit une première fois à la Révolution, en 1790. Le comte Orsini racheta alors les ruines pour en faire une villa italienne. Acquises par Barbo Stirbey en 1869, le général versaillais Mac-Mahon y positionna des canons pour tirer sur les fédérés en 1871. Les ruines survécurent, mais pas le scultpeur Carpeaux, qui mourut dans ses murs en 1875. Endommagé en 1941 et 1943, le château est finalement rasé en 1957.
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Le château de Marnes, ou Maison d'Allemagne, est errigé en 1873 dans un style néo-Louis XIII par l'architecte Tronquois pour la famille d'Allemagne, grande propriétaire à Marnes-la-Coquette depuis le 18e siècle. Pendant la guerre de 1914, le domaine est réquisitionné pour accueillir un parc à bestiaux de plus de 5 000 boeufs. De grands rassemblements du Front Populaire s'y tiennent également dans les années 1930. Les communs sont transformés en maison d'habitation en 1924.
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Le château de Villeneuve l'Etang est érigé fin 18e siècle, puis agrandi pour Napoléon III. Il comprend alors laiterie, écuries, une ferme appelée pavillon des cent gardes, et divers pavillons en bordure du domaine. Le domaine fut transformé en camp militaire de 1872 à 1876 et le château alors détruit. En 1884, la ferme est cédée à Louis Pasteur qui y installe un chenil et un laboratoire de recherches. Il y mourut en 1895. Le pavillon des 100 gardes est transformé en musée Pasteur en 1986.
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Le château du Raincy fut le plus important de la région. Errigé par l’architecte Louis Le Vau pour le compte du financier Jacques Bordier. Gravement endommagé par un incendie en 1773, il fut agrandi à l’initiative du Duc d’Orléans par l’architecte Pietre. Partiellement ruiné pendant la Révolution, il sera démoli sous l’Empire.
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Le château d'Aulnay aurait remplacé l'ancien château fortifié existant vers 1220. En 1676, il est décrit comme « un château avec pont-levis, entourés de fossés, manoir situé dans la basse-cour du château, avec granges, étables et colombiers ». Transformé fin 17e siècle, il devint « un château moitié ancien, moitié neuf; deux ponts, l’un de pierre et l’autre en bois qui se lève en bascule ». Saisi comme bien national à la Révolution, il sera restauré en 1869 puis démoli vers 1910.
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La château de Bois-le-Vicomte a appartenu à Henri II de Montmorency et au cardinal de Richelieu. Le chasteau est carré, orné de pavillons aux 4 coins, le tout étant entouré de douves alimentées par 2 voies d'eau, qui venaient de deux directions différentes. Saccagé par les invasions de 1814 et 1815, le château est démoli en 1816.
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Le château de Fresnes-sur-Marne est à l'origine formé d'un seul corps-de-logis. En 1608, il est rebâti par Pierre Forget et décrit comme « Entouré de fossés empoissonnés, précédé d'avenues, de cours, accompagné de potagers, parterres de 4 ha, pièces d'eau, canaux et parc de haute-futaie, enrayonné d’allées, le tout clos de murs », pour 26 appartements de maîtres. En 1647, Mansart érige une chapelle selon les plans du Val-de-Grâce. En 1828, il est vendu aux spéculateurs et utilisé en matériaux.
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Le château de la Queue est cité, en 1230, comme grande maison. En 1377, il apparaît comme « un fief à Tremblay consistant en une maison, cour, jardin et pré derrière contenant 6 arpents ». En 1673, il est mentionné dans l’état des biens et des revenus de l’abbaye de Saint-Denis. Début du 18e siècle, il est décrit comme « un bâtiment face à l’entrée, au fond d’une cour profonde, 2 corps de bâtiments en équerre, une ferme, un colombier, des jardins ». Le château est en ruines en 1819.
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Le château de Villefix est construit au 18e siècle. Il est décrit, en 1740, comme « un bâtiment d’une cinquantaine de mètres de long sur une trentaine de large, avec deux ailes formant retour. Au-dessus de la maison est un bois, dans le haut duquel on trouve une pièce d’eau, carrée, servant de réservoir, et bordée d’un mur de terrasse, avec une grotte qui fournit de l’eau. Plus bas, un carré d’eau ombragé d’arbres frais ». Le château est détruit peu après 1779.
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Le château de la Lande est cité dès le XIIIe siècle, sur le territoire de Villiers-sur-Marne. Fin 18e, le domaine est acquis par le Prince de Conti. A la Révolution, ce dernier est banni et le domaine nationalisé. Début du 19e, le domaine est revendu. Au décès de son propriétaire, il est remis en vente et acquis en 1857, morcelé et remis en vente. Au 20e siècle, malgré son classement à l'inventaire des richesses de l'Ile de France, le château, qui se dégrade, non restauré, sera démoli en 1943.
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Le château du Désert est édifié vers 1620 pour l'avocat Jean Talon sur la commune de Villiers-sur-Marne. En 1729, chapelle, cour, avant-cour, jardins, enclos, arbres fruitiers, ferme, basse-cour, granges, écuries, pigeonnier et étables attestés. Une reconstruction a lieu en 1785, puis des ailes sont édifiées en 1789 et, enfin, l'Orangerie, en 1791. Le domaine est lotis à partir de 1857, et le château démoli début 20e siècle.
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Ce château, acheté en 1749 par le maréchal-duc de Richelieu (pas le cardinal), héberge au XVIIe siècle le Régent, puis Louis XV, qui pratiquent la chasse dans les garennes et les bois giboyeux de Gennevilliers. Il ne reste du château qu'une partie d'un bâtiment et les communs. C'est dans ce château que fut créé le 26 septembre 1783 « Le Mariage de Figaro » par Caron de Beaumarchais devant les plus grands noms de la noblesse. [www.ville-gennevilliers.fr]
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Madame de Saint-Prix possédait ici un petit château avec de beaux jardins et statues, vendu et démoli à la Révolution. Une maison de campagne fut reconstruite et occupée par le docteur Colon, , ancien chirurgien de l'hôpital-hospice de Bicêtre, qui y effectua les premiers essais de vaccination, contre la variole. En 1920 les jardins furent transformés en tennis, et la maison rasée en 1926 à la mort de son propriétaire. Bonjour basquettes, adieu girouettes !
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C'est en 1750 que madame de Pompadour acquiert dans un écart du domaine de Bellevue un petit pavillon. Appelé tour à tour Château Babiole, butte Coislin, puis Brimborion, soit « objet de peu de valeur » ou « babiole », il accueille les amours de la marquise avec le roi Louis XV. Des repas somptueux couvent les intrigues de cour et d'états à l'abri des regards. Reconstruit sous Louis-Philippe pour le chanteur d'opéra Antonio Tamburini. Il devient un musée municipal en 1930, avant d'être rasé en 1954.
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Une tour est érigée ici dès l'antiquité, selon la légende par Jules César. Transformé en forteresse dès 632, le premier comte de Dammartin connu y meurt en 1037. En 1211 Philippe Auguste brûle le château de Renaud de Dammartin, son ami d’enfance qui l’a trahi. Les anglais s'en emparent en 1425, avant que Jeanne d'Arc et le tout récent Charles VII ne le reprennent en 1429. Assiégé par Henri IV en 1590, Richelieu fini par exécuter le comte en 1632, le fort finissant en carrière de pierre à la Révolution.
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Au 16e siècle Guillaume Danetz (ne vous levez pas), banquier de la rue Saint-Honoré, achête ici un terrain de 10 hectares. Son gendre, Jean Willart, conseiller du roi édifie le château en 1598. Jacques Paul Mérey l'achète en 1768 et l'embelli, ainsi que le parc, suivi de la comédienne Mademoiselle Mars en 1822, et Agapit Vandermarcq en 1826, maire de Sceaux de 1837 à 1846. Occupé par les prussiens en 1870 puis par un marchand de vin en 1910, et en 1937 le percement de l'avenue Cauchy le coucha. Couci-couça.