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Station ouverte le 6 août 1900, soit 3 semaines après l'inauguration du métro. Pour en savoir plus sur saint Paul, voir le petit topo sur le quartier.
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Station ouverte le 19 octobre 1904. Elle est la 2e du réseau derrière la station Gare du Nord, avec 100 millions de voyageurs par an. Avant s'y trouvait les Jardins de Tivoli, l'ancêtre des parcs d'attraction. Son nom provient de la rue menant à l'ancienne léproserie de Saint-Lazare, sur laquelle sont justement située la Gare du Nord et l'église Saint-Vincent-de-Paul. Comme quoi tout se rejoint.
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Quai ouvert le 5 novembre 1910. La gare est la 2e du réseau derrière la station Gare du Nord, avec 100 millions de voyageurs par an. Avant s'y trouvait les Jardins de Tivoli, l'ancêtre des parcs d'attraction. Son nom provient de la rue menant à l'ancienne léproserie de Saint-Lazare, sur laquelle sont justement située la Gare du Nord et l'église Saint-Vincent-de-Paul. Comme quoi tout se rejoint.
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Quai ouvert le 26 février 1911. La gare est la 2e du réseau derrière la station Gare du Nord, avec 100 millions de voyageurs par an. Avant s'y trouvait les Jardins de Tivoli, l'ancêtre des parcs d'attraction. Son nom provient de la rue menant à l'ancienne léproserie de Saint-Lazare, sur laquelle sont justement située la Gare du Nord et l'église Saint-Vincent-de-Paul. Comme quoi tout se rejoint.
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Quai ouvert le 16 décembre 2003. La gare est la 2e du réseau derrière la station Gare du Nord, avec 100 millions de voyageurs par an. Avant s'y trouvait les Jardins de Tivoli, l'ancêtre des parcs d'attraction. Son nom provient de la rue menant à l'ancienne léproserie de Saint-Lazare, sur laquelle sont justement située la Gare du Nord et l'église Saint-Vincent-de-Paul. Comme quoi tout se rejoint.
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Station ouverte le 27 novembre 1921, en tant que station de la ligne 3 en direction de l'ancien terminus Porte des Lilas, avant d'être rattachée à la ligne 3bis le 27 mars 1971. Pour en savoir plus sur Saint-Fargeau, voir le petit topo sur le quartier.
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Station ouverte le 21 avril 1908 sous le nom de « Boulevard Saint-Denis », avant de prendre son nom actuel lors du prolongement de la ligne 8 le 5 mai 1931. Le boulevard de Strasbourg menait à l'embarcadère du même nom, devenu depuis la Gare de l'Est. Pour en savoir plus sur saint Denis, voir le petit topo sur le quartier.
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Quai ouvert le 5 mai 1931. Le boulevard de Strasbourg menait à l'embarcadère du même nom, devenu depuis la Gare de l'Est. Pour en savoir plus sur saint Denis, voir le petit topo sur le quartier.
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Quai ouvert le 10 décembre 1933. Le boulevard de Strasbourg menait à l'embarcadère du même nom, devenu depuis la Gare de l'Est. Pour en savoir plus sur saint Denis, voir le petit topo sur le quartier.
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Station ouverte le 9 juillet 1910. Pour en savoir plus sur saint Michel, voir le petit topo sur le quartier.
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Station ouverte le 9 janvier 1910. Pour en savoir plus sur Saint-Germain-des-Prés, voir le petit topo sur le quartier.
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Station ouverte le 9 janvier 1910. Elle désert l'église du même nom, dont personne n'arrive à dater la construction originelle, si ce n'est une pierre tombale du Xe siècle. Devenue trop petite, elle est reconstruite à plusieurs reprises à partir de 1645. Anne d'Autriche repose une première pierre en 1655, puis Louis Le Vau est appelé à la rescousse. Enfin finie en 1870, Victor Hugo s'y maria, Jean-Baptise Pigalle réalisa la statue de la Vierge au fond et Delacroix des fresques sur les côtés. Beau score.
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Station ouverte le 9 janvier 1910 sous le nom de « Vaugirard ». Pour éviter toute confusion avec la station Vaugirard de la ligne A du Nord-Sud (aujourd'hui ligne 12), elle prend son nom actuel le 15 novembre 1913. Contrairement à sa voisine Saint-Sulpice elle ne désert pas une église, mais simplement la rue rendant hommage au disciple de saint Benoît, sauvé de la noyade par saint Maur (qui a lui sa station sur la ligne 3). Par tous les saints !
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Station ouverte le 2 juin 1906. Pour en savoir plus sur ce sacré saint Marcel, voir le petit topo sur le quartier.
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Station ouverte le 24 avril 1906. Elle porte le nom de l'ancien Faubourg éponyme qui s'y trouvait. Lui-même portait le nom de la rue Saint-Jacques, débutant à la Tour Saint-Jacques à Châtelet d'où partaient les pèlerins en direction de... Saint-Jacques-de-Compostelle. Et Rome, mais ça c'est toutes les rues qui y mènent.
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Station ouverte le 5 mai 1931. Saint Sébastien était un officier romain qui aida les chrétiens au IIIe siècle, il fut dénoncé et fut percé de flèches mais en réchappa (point badass) ; vers 1670 la rue de ce nom menait au petit hameau de Popincourt. Le poète et écrivain Jean Froissart (1337-1400) relata dans ses « chroniques » les événements européens arrivés pendant ses voyages ; on lui doit également le roman courtois « Méliador ».
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Station ouverte le 29 septembre 1923, comme terminus de la ligne. Il dessert le Parc des Princes, l'une des arènes de football les plus célèbre de France et résidence du club de Paris Saint-Germain. Lieu de détente dès le 18e siècle, il tient son nom du chemin des Princes, emprunté par le Dauphin du roi pour se rendre à son château de Meudon. Aménagé par le duc de Morny et Haussmann en 1860, il est fait stade vélodrome en 1897, l'enceinte actuelle datant de 1972.
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Station ouverte le 27 mai 1923. Pour en savoir plus sur le village du Roule, voir le topo sur le quartier.
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Station ouverte le 27 mai 1923. L'église Saint-Augustin, d'inspiration byzantine, fut construite par Baltard (le même que les Halles) en 1868. Saint Augustin (354-430), lui-même fils de sainte Monique, vécu en Algérie et était le disciple de saint Ambroise, qui a également son métro sur cette même ligne 9, dans le 11e. Devenu évèque, Augustin chercha à concilier connaissance et foi. Son influence sur la théologie occidentale fut capitale.
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Station ouverte le 10 décembre 1933. Elle doit son nom à Ambroise (340-394), né à Trèves en Allemagne, et dont le père était préfet de la Gaule. Il est considéré comme un des quatre pères de l'Église d'Occident, avec son disciple saint Augustin, qui a également son métro sur la ligne 9.
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Station ouverte le 15 octobre 1998. La station est implantée dans l'ancienne gare de marchandises de Bercy, dans la partie qui accueillait les trains amenant les vins du sud de la France. Plus précisément la station tire son nom de la cour Saint-Émilion voisine, Saint-Émilion étant le nom d'une appellation d'origine contrôlée des vins de la région de Bordeaux.
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Station ouverte le 8 avril 1911 sur la ligne A de la Compagnie Nord-Sud, absorbée au réseau en tant que ligne 12 le 27 mars 1931. Saint-Georges, c'est le patron de l'Angleterre et des cavaliers, celui qui terrasse un dragon. La fontaine centrale servait à l'origine à faire boire les chevaux, elle a été tarie en 1906 par la construction du métro puis remise en eau en 1995. C'est devant le théâtre que fut tourné « Le Dernier Métro » de Truffaut (1980).
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Station ouverte le 30 décembre 1923 comme embranchement de la ligne 10, avant d'être rattachée à l'ancienne ligne 14 le 27 juillet 1937 puis à la ligne 13 le 9 novembre 1976. Pour en savoir plus sur ce sacré saint François-Xavier, voir le topo sur le quartier.
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Station ouverte le 26 février 1911 comme terminus de la ligne B de la Compagnie Nord-Sud, absorbée au réseau en tant que ligne 13 le 27 mars 1931.
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Station ouverte le 24 mars 1934. Elle s'appelait initialement « Tourelle » en raison de la présence historique de tours de défense avancée du Château de Vincennes, pourtant détruites depuis longtemps, avant de prendre son nom actuel à la fin des années 90.
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Station ouverte le 25 mai 1998, comme terminus de la branche. L'université de Paris VIII, héritière du « Centre universitaire expérimental de Vincennes », est crée le 1er janvier 1969, le général de Gaulle cherchant à éloigner les contestataires après mai 68. La « Fac de Vincennes » réenvisage les rapports entre professeurs et étudiants, et entre l'université et le monde. Ouverte aux non-bacheliers, elle propose des cours inédits comme l'« hypermédia » et l'intelligence artificielle.
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Station ouverte le 20 juin 1976. Elle est rénovée en 1998, à l'occasion de l'inauguration du stade de France proche.
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Sous vos pieds se trouve la station fantôme Saint-Martin. Ouverte le 5 mai 1931 sur la ligne 8, elle est fermée comme Arsenal et Croix-Rouge en 1939, les employés de la CMP, l'ancêtre de la RATP, étant envoyés au front. Trop proche de celle de Strasbourg - Saint-Denis (seulement 100m), elle n'est pas réouverte, même si ses faïences sont les plus belles du réseau, saint Martin étant le saint patron des faïenciers. Depuis elle sert tout de même à l'Armée du Salut, ce qui est cool.
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Pour en savoir plus sur la porte et ce bon vieux saint Denis, voit le topo sur le quartier.
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Saint-Lambert de Maastricht fut un évèque du 7e siècle qui participa à la fondation de Liège. La première église du Val Gérard, construite en 1342 place Henri-Rollet, était dédiée à Notre-Dame, avant que les reliques de Saint-Lamb' n'y débarquent on ne sait comment en 1453. C'est sur le parvis de l'église de 1853 que François Truffaut a tourné, en 1967, la scène principale de « La Mariée était en noir ». D'après lui l'Amour « C'est très simple. On est amoureux quand on commence à agir contre son intérêt. »
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L’île est le résultat d’une des premières grandes opérations d’urbanisme d’envergure à Paris, sous Louis XIII. Réunissant l’île Notre-Dame à l’île aux Vaches où, selon la légende, le roi Louis IX, dit Saint-Louis, avait l’habitude de venir prier. On ne sait pas si ses prières furent exaucées, mais en tout cas le champ de vaches est devenu un champ de touristes. L’île aux vaches à lait ?
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Saint-Victor est une ancienne abbaye fondée par Guillaume de Champeaux vers 1108 dans un ermitage abandonné, près d'une chapelle dédiée à saint Victor, à l’endroit où la Bièvre se jetait dans la Seine. En quelques dizaines d'années, Saint-Victor était devenue l'un des centres les plus importants de la vie intellectuelle médiévale. Maintenant démolis, les bâtiments se situaient sur le site de l'université Jussieu, en face des arènes de Lutèce, longtemps disparues et retrouvées à la fin du 19e siècle.
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C'est à la sainte patronne de la mère de Louis XIV, Anne d'Autriche, que doit son nom la ferme Sainte-Anne. En 1863, Napoléon III décide la création d'un hôpital psychiatrique à cet emplacement. Il est désigné sous le nom d' « asile clinique » car il est destiné à être un lieu de traitement, de recherches et d'enseignements des maladies mentales. C'est aujourd'hui le centre hospitalier Sainte-Anne. Mais vous savez ce qu'on dit, plus on est de fous plus on rit.
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Ce bon vieux saint Ouen, évêque de Rouen, lâcha son dernier pêt en 684 chez Dagobert à Clichy-la-Garenne, laissant son nom à la future commune et ses reliques à Canterbury, vu qu’il était pas mal famous là-bas. L’endroit reste un village jusqu’en 1860, où il récupère une partie des communes de Montmartre et de la Chapelle, ainsi qu’une liaison ferroviaire, passant de 3’000 à 30’000 habitants 30 ans plus tard. Ses puces sont parmi les plus importantes au Monde.
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L'église Saint-Vincent-de-Paul domine le quartier où était situé l’enclos Saint-Lazare, dédié aux lépreux de 1632 à 1793, où vécu et œuvra le saint. Mort en 1660 et canonisé en 1737, il devra attendre 1824 pour que la première pierre de son église soit posée. L’enclos est acheté en 1845 par James de Rothschild, ennemi héréditaire des frères Pereire, qui y construit ce qui est désormais la deuxième gare ferroviaire du monde (et première d’Europe), la Gare du Nord.
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C’est Martin de Tours, ou Martin le Miséricordieux, qui donna son nom à ce faubourg, l’un des quatre quartiers officiels du 10e arrondissement. Parsemé de bâtiments remarquables (l’arc de la porte St-Martin bien sûr, mais aussi le couvent des Récollets ou la mairie), bordé par le canal St-Martin, il fut durement touché pendant la Commune. Affaibli par la désindustrialisation des années 60, il reste un quartier très vivant, évoluant sans cesse. Plus d’une corde à son arc, le Miséricordieux !
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La rue Saint-Fargeau traversant la place et qui donne son nom à la station de métro ouverte en 1921, rend hommage à l'homme politique Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau qui, de député de la noblesse, devint révolutionnaire et possédait un gigantesque domaine à cet emplacement. Fidèle à la Convention, il vota l'exécution de Louis XVI, avant d’être assassiné par le royaliste Pâris. Quand on pense que maintenant c'est limite s'il ne faut pas nous botter les fesses pour aller voter.
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Le faubourg bordé d’hopitaux émergea le long de la route du pélerinage partant de la Tour Saint-Jacques à Châtelet, alors église, et menant à Saint-Jacques de Compostelle. L’Observatoire de Paris est né en 1667 de la volonté d’établir des cartes précises pour la navigation, soit bien avant Google Maps. La Prison de la Santé (qui n'était pas une promenade), accueillit de grands philosophes tels que Guillaume Apollinaire, Jacques Mesrine, Bernard Tapie ou Cheb Mami. Un seul réussit à s'en évader, lequel ?
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Longtemps il a fourmillé à cet endroit des artisans et des ouvriers, une classe populaire qui ne cessa d’insuffler son énergie ravageuse à de gros mouvements de mécontentement, notamment pendant la Révolution française. On comprend mieux pourquoi ils ont commencé par la Bastille... La rue Titon fut un des premiers lieux d’émeutes en 1789, mais c’est aussi dans son jardin que la première montgolfière prit son envol grâce à Pilâtre de Rozier, le 15 octobre 1783 !
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Pendant les travaux effectués par Haussmann, on tient à se souvenir de la chapelle Saint-Michel en la Cité disparue. L'archange saint Michel est dans la Bible le prince de tous les bons anges, le chef des forces du ciel, des armées célestes, le Champion du Bien contre son frère déchu et ennemi Lucifer, le Mal. Alors ? Faut-il faire mieux quand on peut faire mal ? Parce que le mieux n'est-il pas aussi l'ennemi du bien ? Quel genre de champion remporte réellement la victoire ?
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Une petite agglomération s'est formée peu à peu autour de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, consacrée vers 558 par l'évêque de Paris, Germain (pas ton cousin), sur l’emplacement d’un ancien temple dédié à Isis à l’extérieur de la ville. Devenu un haut lieu de la vie intellectuelle et culturelle parisienne après la Seconde Guerre mondiale, le quartier a perdu de son aura. Mais comme dirait Boris Vian : « On se rappelle beaucoup mieux les bons moments : alors, à quoi servent les mauvais ? »
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Anciennement « mons Lucotitius », c'est sur le sommet de cette butte de 61 mètres de haut que Clovis fit édifier une basilique dédiée aux apôtres Pierre et Paul, où Sainte-Geneviève avait coutume de monter prier, en empruntant un chemin devenu « rue de la Montagne-Sainte-Geneviève ». Gravis un mont, il portera ton nom ! Bon, faut pas rêver, on parle quand même de la femme qui a envoyé balader Attila.
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Prolongement extérieur aux murs de la voie royale menant à la ville de Saint-Denis, et sa tête à l’envers. Le faubourg est gardé par la porte Saint-Denis, un arc de triomphe inspiré de l'arc de Titus à Rome, érigé en 1672. Vers 1750 ce sont les canassons du roi qui s’échauffaient dans les petites écuries. Aujourd'hui peuplé par une diaspora indienne et pakistanaise, le quartier est également connu pour ses passages et cours typiquement parisiens, dont le Brady chanté par Tété. [par TinkyTam]
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Appellation d'origine contrôlée des vins de la région de Bordeaux qui donne son nom à la cour Saint-Émilion au cœur du quartier. Le vin en fûts y était déchargé et mis en bouteille. Dès lors toute une logistique s'organise et fait de Bercy le plus grand marché de vins et spiritueux du monde. Il prend tout son essor après 1880 et jusque dans les années 1960. Mais comme dirait la Loi Evin à propos des Vins : « L'abus d'alcool nuit à la santé, à consommer avec modération. »
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C'est au 13e siècle, lors de la création d'une léproserie par la corporation des Monnayeurs, que le faubourg Saint-Honoré émerge. Prenant de l'ampleur avec l'installation des pépinières royales, il accueille également les écuries d'Artois. Longue de plus de 2km, la célèbre rue est aujourd'hui l'une des plus chic de la capitale : ambassades, hôtels particuliers, magasins de luxe, présidence de la République… On y trouve de tout… mais pas de n°13, supprimé à l'époque par l'impératrice Eugénie !
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Établissement public de santé, il fut crée par Henri IV pour désengorger l’Hôtel-Dieu lors d’épidémie de peste. Il lui donna le nom de Saint-Louis en souvenir de son aïeul Louis IX mort dit-on de la peste (mais en réalité de dysentrie) devant Tunis en 1270. Grosse ambiance.
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Dès le VIe siècle ça vénérait sec dans la basilique funéraire mérovingienne, devenu le Prieuré Saint-Martin-des-Champs au XIIe (d'où la porte/boulevard/rue Saint-Martin). Depuis 1794, ce sont les étudiants du Conservatoire national des arts & métiers qui s'y frottent la tête. The times they are a-changing comme disait l'autre.