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Quai ouvert le 28 avril 1935. Le châtelet, soit « petit château », est construit par Charles le Gros en 877 pour protéger Paris des invasions vikings, et remplacé au Moyen ge par le Grand-Châtelet. Prison sinistre et sale, les prisonniers y étaient « morgués » (= dévisagés) par leurs geôliers avant d'être renvoyés dans leur cellule, renommée « morgue ». Napoléon le fait détruire en 1808, et aujourd''hui on a une jolie place avec deux théâtres. On ne perd pas au change, qui a justement son pont en face.
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Quai ouvert le 28 avril 1935. Ancienne « Maison aux Piliers », Étienne Marcel en fait le siège de la mairie en 1357. Remplacé par un véritable palais dès 1533, ce dernier brûle lors de la Commune de Paris le 24 mai 1871 avec l'État Civil, pour être reconstruit à l'identique.
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Quai ouvert le 28 avril 1935. La ligne 11 est créée pour remplacer le téléphérique de Belleville, en service 1891 à 1924 de République à Saint-Jean-Baptise de Belleville (Jourdain). Pour en savoir plus sur le Bas-Belleville, voir le petit topo sur le quartier.
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Quai ouvert le 28 avril 1935. La décoration du quai est dû au dessinateur belge François Schuitten, auteur de la série des Cités Obscures. Dès le 6e siècle, ça vénérait sec dans la basilique funéraire mérovingienne, devenu le Prieuré Saint-Martin-des-Champs au 12e (d'où la porte/boulevard/rue Saint-Martin). Depuis 1794, ce sont les étudiants du Conservatoire national des arts & métiers qui s'y frottent la tête. « The times, they are a-changing », comme dirait l'autre.
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Quai ouvert le 28 avril 1935. Elle détenait le record du plus grand nombre de correspondances (cinq), aujourd'hui égalé par Châtelet avec l'arrivée de la ligne 14. Elle est actuellement la 4e du réseau en terme de trafic, avec 261 000 voyageurs par jour. Autrefois appelée place du Château d'Eau, une fontaine y trônant devant le bastion de la Porte du Temple, la place est renommée en 1889, six ans après l'érection du nouveau monument.
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Quai ouvert le 28 avril 1935. J'suis le poinçonneur des lilas, Pour Invalides changer à l'Opéra, Je vis au coeur de la planèèète, J'ai dans la têêête un carnaval de confettis, J'en amène jusque dans mon lit. Et sous mon ciel de faïeeence, Je ne vois briller que les correspondances.
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Quai ouvert le 28 avril 1935. Les fêtes de Belleville se déroulaient à l'origine devant l'ancienne église (à Jourdain). À l'étroit, la commune acheta en 1835 le terrain de « la Tilloye » aux hospices de Paris, pour créer la place Sainte-Geneviève entourée de tilleuls. Elle piqua ensuite le nom de la rue des Fêtes qui existait déjà en 1730. On pouvait alors voir des mondains déguisés en Pierrots, et des femmes du monde en Colombines. Aujourd'hui ce sont les tours des années 1970 qui y dansent.
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Station ouverte le 28 avril 1935. Elle rend hommage à l'ancien préfet de la Seine Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau, qui ordonna le percement de la rue du même nom. Elle a absorbé la rue des Ménétriers, la rue de la Chanverrerie, celle que Victor Hugo préfère nommer « rue de la Chanvrerie » dans Les Misérables, haut lieu de « L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis », et la rue Traînée.
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Station ouverte le 28 avril 1935. Elle rend hommage à l'écrivain Edmond Huot de Goncourt (1822-1896) qui créa l'Académie Goncourt par testament, décernant depuis 1903 le prix du même nom.
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Station ouverte le 28 avril 1935. Elle est nommée d'après la frontière naturelle entre l'Espagne et la France, qui a donné son nom au traité de paix de 1659 entre les deux pays précités, ainsi qu'à la plus longue rue du vingtième arrondissement.
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Station ouverte le 28 avril 1935. Elle doit son nom à l'église Saint-Jean-Baptiste de Belleville, le saint en question ayant baptisé Jésus dans les eaux du Jourdain. En face se trouvait l'îlot d'Amour, une ginguette qui servit de mairie à la ville de Belleville avant son annexion par Paris en 1860.
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Station ouverte le 28 avril 1935. La rue du Télégraphe est l'ancien chemin de ronde du parc du château de Ménilmontant, son nom provient de l'invention de Claude Chappe (1763-1805), physicien français, qui y installa son appareil qu'il appela tachygraphe, au point le plus haut de Paris, à 128 mètres.
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Station ouverte le 17 février 1937, comme terminus de la ligne. Pour en savoir plus sur la commune des Lilas, voir le petit topo sur le quartier.
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Station ouverte le 13 juin 2024. Elle prolonge la ligne 11, desservant alentour, la cité Gagarine, la médiathèque Romain-Rolland, les complexes sportifs Colette Besson et Floréal et les lycées Paul Robert et Liberté de Romainville. Le plus difficile de l'affaire est probablement la polémique et pétition concernant le nom donné par l'artiste à la station. Alors que Serge, c'est aussi le gentil lapin qui aime mettre les mains entre les portes du métro…
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Station ouverte le 13 juin 2024. Tel un iceberg, seul l'accès principal sort de la surface. Une grande partie de la station est construite sous des constructions privées, laissant libre court aux habitants d'écouter le chantant métro. Attendu depuis 1928 selon de vieux plans (eh si !), elle porte le nom de la place non loin, nous rappelant que Sadi Carnot était président de la République française de 1887 à sa mort brutale en 1894 mortellement poignardé par un anarchiste mécontent. Car-not, c'est non !
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Station ouverte le 13 juin 2024. Elle dessert… roulement de tambour… Le centre hospitalier intercommunal André-Grégoire ! Ce dernier possède tout le confort, escalator, ascenseur, plans, personnel, lumière, rail, murs carrelés et visiteurs venus d'ailleurs. Pour coller à BattleParis, les sièges y sont verts, comme la forêt. Ils ont vraiment pensé à tout, à la RATP. Par contre impossible de trouver une info sur ce fameux André Grégoire. Une idée ?
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Station ouverte le 13 juin 2024. C'est ainsi la 312e station de Paris. Proche du quartier de la Boissière, elle puise son nom de la rue de la Dhuys qui la traverse, qui est une idyllique rivière de l'Aisne, la Dhuys, qui hydrate Paris via un aqueduc, moins joli. Cette station devait initialement s'intituler La Boissière, nom du quartier pas loin, dont les immenses tours écrabouillent désormais l'ancienne redoute de l'enceinte de Thiers. Il était ici demandé Dhu"i"s, en voici cinquante-trois.
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Station ouverte le 13 juin 2024. Première station en viaduc du métro de Paris depuis 1905, elle est toute transparente. On voit au travers quand on a loupé son métro, ou quand on espionne ses voisins qui se lèvent. Ses deux grands bras de rails serpentent élégamment pour se frayer un chemin dans la jungle urbaine. Autour, un échangeur autoroutier, des logements, une zone commerciale et le parc des Guillaumes. Son nom, vient du coteau de « bonne pente » qu'elle traverse. Pas de bol pour le Bourgogne…
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Station ouverte comme ses sœurs le 13 juin 2024, elle est actuellement la station la plus orientale de la totalité de notre beau et tortueux réseau de métro parisien, en attendant le prolongement de la ligne jusqu'à Noisy-Champs, un jour, peut-être. Elle dessert (oh, miam!) le RER E et une batterie de bus, et attend avec impatience la ligne 15. Les sièges orange rappelle l'excellent cocktail Spritz, mélange entre l'apérol le le Perrier…